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Le Cassis et ses bienfaits pour notre corps.

Arbrisseau touffu et odorant parfois appelé groseillier noir, le cassissier trouve son origine dans le nord et l’est de l’Europe où il est sauvage ainsi que dans le centre de l’Asie, il se développe particulièrement dans les forêts fraiches de la Meuse et de la Meurthe et Moselle.

Sa culture s’est petit à petit développée, pour s’éloigner de son aire originelle, dans une grande partie de l’hémisphère Nord tempéré.

En France, surtout en Bourgogne, on le cultive pour la récolte de ses fruits, petites baies noires très appréciées des gourmets et pour la fabrication de la célèbre liqueur. On l’utilise également en confiserie pour ses propriétés diététiques et thérapeutiques. Les feuilles, à l’arôme si agréable, sont depuis longtemps connues pour leurs propriétés antirhumatismales et diurétiques. 

Le cassis est utilisé pour les douleurs rhumatismales et articulaires, pour l’arthrose et la goutte. Les feuilles de cassis sont riches en flavonoïdes, tanins de catéchol et vitamine C et P. elles renferment des protéines, des sucres, des sels minéraux tels que le sodium, le potassium, le calcium, le magnésium, le fer, le phosphore, le chlore ainsi que des vitamines A et B1. Grace à leurs propriétés anti-rhumatismales et anti-inflammatoires, elles agissent efficacement en cas de manifestations articulaires douloureuses aigués ou chroniques c’est-à-dire rhumatismales, notamment lors des douleurs de l’arthrose situées au niveau de l’articulation du genou.

Les feuilles de cassis sont également un diurétique majeur favorisant l’élimination des déchets par l’organisme. L’ensemble de ces propriétés permet de conseiller les feuilles de cassis dans le traitement de fond de la goutte mais également dans les troubles circulatoires et de la ménopause ou dans le lymphatisme. Agissant sur le foie, elles contribuent à améliorer l’assimilation. Elles sont toniques, astringentes et sudorifiques. Elles sont aussi très utiles en cas de varices mais aussi d’hémorroïdes notamment lors de poussées douloureuses.

Particulièrement résistantes à la chaleur et à l’oxydation, on peut conserver les baies dans les sirops et confitures d’autant qu’elles renferment aussi une huile essentielle, des glucides et beaucoup de pigments anthocyaniques qui lui confèrent une action vitaminique P.

La décoction des baies fraiches ou sèches est utile en gargarisme dans les maux de gorge.

Les feuilles, à l’arôme si agréable, représente l’un des meilleurs diurétiques de la flore d’Europe. On les associe utilement aux cures de printemps. Le bourgeon, en gemmothérapie, agit comme stimulant des glandes surrénales.

Une cuillerée à soupe de feuilles ou de fruits séchés ou du mélange, dans une tasse d’eau vont vous donner un bouillon que vous allez laisser refroidir avant de le passer. Et, en prenant trois ou quatre tasses dans le courant de la journée vous pourrez en constater les bienfaits.

Usage interne :

Feuilles : une cuillérée à soupe dans une tasse d’eau bouillante. Infusez 10 minutes. Prenez 3 ou 4 tasses par jour

Racines et tiges : une cuillerée à dessert par tasse d’eau. Faites bouillir puis infuser 10 minutes et buvez trois tasses par jour.

Usage externe : cataplasmes de feuilles sur furoncles, panaris, etc.  En cas de piqure d’insecte, froisser les feuilles pour en faire sortir le suc et frottez sur l’endroit piqué.

Propriétés : antihémorragique, antiscorbutique, astringent, diurétique, rafraichissant, stimulant.

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